Le terme « adsorber » n’est pas une erreur. Contrairement à l’absorption, où un matériau, comme une éponge, retient les substances à l’intérieur de sa structure, l’adsorption se produit lorsque les molécules sont retenues à la surface d’un matériau.
Ce nouveau matériau pourrait ainsi révolutionner la capture du dioxyde de carbone, en rendant ce processus plus efficace et accessible dans divers contextes.
« Ce projet m’enthousiasme, car il n’existe aucune technologie comparable en termes de performances. Il ouvre de nouvelles perspectives pour nos efforts visant à résoudre la crise climatique. »
Un arbre mature peut absorber jusqu’à 40 kilos de dioxyde de carbone de l’atmosphère en une année. Désormais, des chercheurs de l’Université de Californie à Berkeley annoncent qu’ils sont capables d’accomplir cette même tâche avec seulement 250 grammes d’une fine poudre jaune. Il serait possible d’intégrer cette poudre aux systèmes de capture du carbone déjà en place, que ce soit pour éliminer le CO2 des cheminées industrielles ou directement de l’atmosphère.