En 2023, la communauté internationale s’attendait à une « reprise verte » qui aurait dû réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre. Cependant, les données récentes révèlent une réalité préoccupante : ces émissions ont augmenté de 1,3 %, atteignant un total de 57,1 gigatonnes d’équivalent dioxyde de carbone.
Les pays devraient soumettre de nouveaux plans nationaux pour le climat d’ici février, avant la COP30 qui se tiendra au Brésil en novembre. Ces plans doivent expliquer comment chaque pays prévoit de réduire ses émissions d’ici 2035.
Inger Andersen a souligné l’importance pour les pays de se présenter aux négociations avec des plans plus ambitieux pour réduire leurs émissions, et ce sans tarder. Elle a précisé que l’objectif de 1,5 °C reste techniquement atteignable, mais qu’il devient de plus en plus improbable de l’atteindre. « Même si le monde dépasse 1,5 °C, ce qui devient chaque jour plus probable, nous devons continuer à viser un avenir sans émission nette, durable et prospère », a-t-elle déclaré.