L’exploration spatiale a longtemps été le domaine des grandes puissances et la compétition pour rapporter des échantillons de Mars sur Terre n’échappe pas à cette règle. Alors que l’agence spatiale américaine (NASA) planifie son propre retour d’échantillons martiens en collaboration avec l’Agence spatiale européenne (ESA), la Chine semble déterminée à devancer ses rivaux.
Cependant, le projet américain rencontre des retards principalement dus à la complexité technique inhérente à ces missions. La collecte et le transport d’échantillons de Mars nécessitent en effet le développement de plusieurs technologies avancées et fiables, chacune comportant ses propres défis. Cela inclut par exemple la conception d’atterrisseurs capables de se poser en toute sécurité sur la surface martienne, de collecter des échantillons de sol et de roche, puis de les stocker dans des conteneurs qui les protègent des conditions extrêmes de l’espace.