La première étude indique que les pertes de glace observées sont en adéquation avec les scénarios les plus pessimistes d’élévation du niveau de la mer présentés par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies. En revanche, l’étude soutenue par la NASA suggère que le GIEC pourrait sous-estimer l’élévation future du niveau de la mer.
Cela correspond à la fonte de toute l’eau actuellement retenue dans la glace des continents (neige des montagnes, glaciers, calottes glaciaires, etc.) ainsi que de la glace présente dans les océans et les lacs.
Parallèlement, en Afrique et au Moyen-Orient, des villes comme Dakar, Accra et Djeddah feraient face à des conséquences similaires. Des millions de personnes dans des métropoles asiatiques, telles que Mumbai, Pékin et Tokyo, seraient déracinées de leurs foyers à cause de la montée du niveau de la mer et seraient contraintes de se déplacer vers l’intérieur des terres.