Crise climatique. Nous risquons d’oublier ce qu’elle signifie : l’extinction

L’intérêt limité pour la COP16 s’est fait sentir jusque dans l’engagement des participants. En effet, près de 80 % des pays n’ont pas proposé de plans pour respecter l’accord historique de l’ONU sur la nature, contrairement aux promesses faites. Même la Colombie, pays hôte de la COP16, n’a pas honoré l’échéance. Au fil des jours, les représentants ont exprimé leur préoccupation croissante face à un « manque de progrès concrets » pour atteindre les objectifs qu’ils s’étaient fixés.

Pourtant, la crise de la biodiversité est un problème urgent. Depuis 1970, les populations d’animaux sauvages ont chuté en moyenne de 73 %. Depuis 2015, nous avons perdu définitivement plusieurs espèces, dont le crapaud doré, la tortue géante de Pinta, la grenouille des montagnes, ainsi que plusieurs espèces de chauves-souris et d’oiseaux. À la COP16, les experts ont révélé que 46 000 espèces sont désormais menacées d’extinction, parmi lesquelles plus d’un tiers des arbres de la planète.

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