Récemment, l’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié un rapport alarmant sur la junk food. Selon ce document, les conséquences sanitaires des maladies non transmissibles sont à l’origine d’environ 70 % des coûts cachés au niveau mondial, une situation qui concerne particulièrement les systèmes agroalimentaires industrialisés.
Dans son rapport, la FAO évoque notamment les risques qui pèsent sur les agriculteurs. En effet, il y est question de chaines d’approvisionnement de plus en plus mondialisées qui ont entre autres pour conséquence une hausse des coûts de production ainsi qu’une pression à la baisse des prix. De plus, les coûts cachés de la malbouffe ont tendance à être finalement rejetés par les industriels et les consommateurs sur les agriculteurs. Ces mêmes agriculteurs devraient avoir de meilleurs revenus, avoir accès aux technologies et être récompensés lorsqu’ils se lancent dans l’agriculture biologique et le commerce équitable.