Chaque seconde, des particules invisibles traversent nos corps sans que nous en ayons conscience. Ces particules, appelées muons, sont produites dans les hautes couches de l’atmosphère par des interactions entre les rayons cosmiques et les atomes. Pourtant, un mystère intrigue les scientifiques depuis plusieurs années : il y a beaucoup plus de muons à la surface de la Terre que ce que prévoient les théories actuelles. Une étude propose une solution intrigante basée sur un phénomène exotique : le condensat de gluons.
Cependant, un mystère intrigue les scientifiques : il y a beaucoup plus de muons à la surface de la Terre que ce que prévoient les théories actuelles. Les modèles basés sur la physique des particules et les données des accélérateurs, comme ceux du CERN, sous-estiment le flux observé. Pour certaines plages d’énergie (entre six et seize exaélectronvolts), le nombre de muons est supérieur de 30 à 60 % aux attentes. Cette énigme des muons intrigue depuis des années et constitue un défi majeur pour les physiciens.