De nombreuses études ont déjà démontré que la pollution atmosphérique constitue une menace majeure pour la santé humaine et contribue à une multitude de maladies chroniques, telles que les affections respiratoires, les troubles cardiovasculaires et même certains cancers. Cependant, ses effets sur la santé reproductive restent encore mal compris, bien que des indices inquiétants émergent et qu’une étude avait notamment prouvé un risque majoré de fausse couche. Une nouvelle recherche menée aux États-Unis révèle notamment que l’exposition maternelle et paternelle à des polluants atmosphériques courants pourrait également augmenter le risque d’infertilité.
On savait déjà grâce à de précédentes études que l’exposition à la pollution de l’air contribuait probablement à l’infertilité. Toutefois, il était jusqu’ici difficile de déterminer si les toxines affectaient davantage les hommes ou les femmes, car les deux parents subissent des expositions similaires. Cela compliquait également l’identification du moment précis dans le processus de conception où les dommages se produisaient.