Selon le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S), novembre 2024 a été le deuxième mois de novembre le plus chaud enregistré, juste derrière novembre 2023. La température moyenne à la surface de la planète s’est élevée à 14,10 °C, soit une hausse spectaculaire de 1,62 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
Cette anomalie de température est préoccupante, car elle dépasse largement le seuil de 1,5 °C, l’objectif de l’Accord de Paris, qui visait à limiter le réchauffement à cet écart par rapport aux niveaux préindustriels.
Les scientifiques affirment désormais, avec une quasi-certitude, que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée, et la première année civile à dépasser le seuil de 1,5°C. Bien que cela ne constitue pas une violation de l’Accord de Paris, ces températures exceptionnellement élevées devraient inciter les gouvernements et les acteurs mondiaux à adopter des mesures climatiques plus ambitieuses pour éviter des répercussions catastrophiques.