Comment une collégienne a découvert un composé anticancéreux… dans une crotte d’oie

Grâce à un partenariat avec une université voisine, de jeunes élèves américains sont devenus de véritables scientifiques biomédicaux. Ces collégiens ont en effet collecté et analysé des échantillons environnementaux pour identifier de nouveaux antibiotiques possibles. L’un des échantillons, une crotte d’oie ramassée dans un parc local, a toutefois dépassé toutes les attentes des chercheurs. Il contenait en effet une bactérie qui montrait non seulement une activité antibiotique, mais aussi un composé inédit qui ralentissait la croissance de cellules cancéreuses lors de tests en laboratoire.

Les inégalités dans les ressources éducatives, notamment dans les domaines des sciences, de l’ingénierie, de la technologie et des mathématiques (STEM) où les expériences sont coûteuses, laissent parfois certains étudiants sous-représentés dans ces domaines. En impliquant des jeunes dans une étude réelle et de haute qualité, une équipe de l’Université de l’Illinois à Chicago (États-Unis), dirigée par Brian Murphy, désirait donc susciter des vocations en permettant à ces enfants de découvrir des carrières scientifiques par le biais d’une approche concrète et pratique.

Lire la suite sur SciencePost