En Suisse, des scientifiques explorent la piste de la bioluminescence afin de transformer les villes en espaces qui s’éclairent de manière naturelle. Basée sur du bois, cette solution pourrait donc répondre à une problématique particulière, à savoir la réduction de la pollution lumineuse et l’empreinte carbone des villes.
Les auteurs de l’étude ont ici focalisé leur attention sur le champignon Desarmillaria tabescens, un parasite du bois. Ce dernier produit en effet naturellement une substance particulière, la luciférine, qui émet une lumière verte nommée foxfire après son activation par un processus enzymatique.
Les chercheurs ont indiqué avoir cultivé le champignon sur du bois de balsa avec pour but d’obtenir une structure bio hybride. Ainsi, le bois traversé par des filaments du champignon devient vert dans l’obscurité. Toutefois, il faut savoir que les champignons ont besoin d’une période d’incubation de trois mois afin d’obtenir leur maximum en matière de bioluminescence. Par ailleurs, les échantillons de bois de balsa ont absorbé huit fois leur poids en humidité pendant cette période avant de permettre la réaction enzymatique au contact de l’air.