Alors que la détection précoce du cancer permet une meilleure prise en charge, la technologie évolue vers de meilleurs diagnostics. Aux États-Unis, une nouvelle méthode a fait son apparition, plus précise que les biomarqueurs du cancer actuellement disponibles sur le marché.
Daniel Heller est ingénieur biomédical au Memorial Sloan Kettering Cancer Center de New York (États-Unis). L’intéressé est à l’origine de travaux permettant un nouveau moyen de détection de maladies plus ou moins graves, dont le cancer. Plus précisément, il s’agit de détecter les prémices d’un cancer à partir d’analyses de sang et ce, à l’aide de l’intelligence artificielle.
Les scientifiques ont placé des nanotubes dans des échantillons de sang, capables de générer différentes lumières en fonction des molécules qui y sont présentes. Après la récolte des données des nanotubes, il incombe de les lire puis les interpréter. Les chercheurs ont alors entrainé une IA à l’aide d’une centaine d’échantillons de sang. L’objectif ? Fournir une aide précieuse dans la compréhension des données, en repérant quels échantillons proviennent de personnes malades.