L’aménagement et le manque d’esthétisme des villes pourraient avoir des répercussions sur la santé mentale de leurs habitants. Plusieurs projets s’intéressent ainsi à cette hypothèse assez surprenante au premier abord, mais pour l’instant, il n’existe aucune preuve tangible malgré les travaux de certains chercheurs.
Il est ici question de neuroarchitecture, une discipline émergente qui associe les principes des neurosciences à la conception architecturale. Les chercheurs qui s’intéressent au sujet ont pour objectif de mesurer l’impact significatif des espaces physiques (ici urbains) sur nos émotions, nos comportements et notre bien-être en général.
S’il existe davantage de projets en cours, l’essentiel se trouve dans le fait que les secteurs du bâtiment et de l’architecture tentent d’inclure la notion de neuroarchitecture dans leurs réflexions. De plus, l’intelligence artificielle générative pourrait apporter son aide en s’associant aux découvertes faites dans cette discipline.