En 2024, les incendies de forêt et la combustion de combustibles fossiles ont contribué à la plus forte augmentation annuelle jamais enregistrée des niveaux de CO₂ atmosphérique à l’observatoire de Mauna Loa, à Hawaï. Cet observatoire, qui mesure les concentrations de dioxyde de carbone dans l’atmosphère depuis 1958, a relevé une augmentation de 3,58 parties par million (ppm) en 2024, un record historique depuis le début des relevés.
Par ailleurs, un nombre important d’incendies de forêt, intensifiés par des températures mondiales records exacerbées par le phénomène climatique El Niño et le réchauffement climatique à long terme, a également joué un rôle majeur.
Betts prévoit qu’en 2025, les niveaux de CO₂ atmosphérique mesurés à Mauna Loa augmenteront de 2,26 ppm, avec une marge d’erreur de ±0,56 ppm. Bien que cette augmentation soit inférieure au record de 2024, elle dépassera le seuil critique pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels.