Vous est-il déjà arrivé qu’on vous demande : « de quoi avez-vous rêvé la nuit dernière ? » et de ne rien pouvoir répondre (ou seulement de vagues fragments sans aucun sens d’un rêve ou d’un cauchemar particulièrement effrayant) ? Cela concerne environ une personne sur quatre. A contrario, d’autres se réveillent en se souvenant de leur rêve dans les moindres détails. Cette différence intrigante fascine les scientifiques depuis des décennies. Une nouvelle étude publiée dans la revue Communications Psychology explore les mécanismes et les facteurs qui influencent la mémoire des rêves.
Comprendre pourquoi certains se souviennent mieux de leurs rêves a longtemps été un mystère pour les chercheurs. Les premières études des années 1950 se concentraient principalement sur le sommeil paradoxal (REM), caractérisé par des mouvements oculaires rapides et des rêves intenses. Les scientifiques pensaient alors avoir élucidé le mystère en associant les rêves exclusivement à cette phase. Cependant, des recherches ultérieures ont révélé que des rêves se produisent aussi durant les phases de sommeil non paradoxal, bien qu’ils soient généralement moins vivaces et plus difficiles à mémoriser.