Depuis son lancement, le télescope spatial James Webb (JWST) ne cesse de repousser les frontières de notre compréhension de l’Univers. Sa dernière prouesse en date bouleverse les modèles établis sur l’évolution des galaxies. Grâce à cet observatoire, des astronomes ont en effet détecté de l’oxygène dans la galaxie la plus éloignée jamais observée. Située à une époque où l’Univers n’avait que 2 % de son âge actuel, cette découverte remet en question la vitesse à laquelle les galaxies et les étoiles ont pu se former après le Big Bang.
Les étoiles massives, de véritables fournaises nucléaires, fusionnent en effet l’hydrogène et l’hélium pour produire des éléments comme l’oxygène, le carbone ou le fer. À la fin de leur vie, lorsqu’elles explosent en supernova, elles dispersent ces éléments dans l’espace, ce qui enrichit leur environnement et permet la formation de nouvelles générations d’étoiles et de planètes. Plus le temps passe, plus l’Univers s’enrichit en éléments lourds.