Aux États-Unis, une organisation est à l’origine d’un programme spécial associant la réalité virtuelle et les détenus placés en isolement. L’objectif ? Réduire les effets négatifs de l’isolement carcéral. Si ces tests ont pour l’instant débouché sur des résultats à première vue intéressants, l’initiative ne semble pas plaire à tout le monde.
Pour l’organisation Creative Acts à l’origine du programme, les casques VR permettent aux prisonniers en isolement d’échapper quelques instants à leurs conditions de détention. Plus largement, le projet vise à faciliter la réinsertion des détenus mais également, leur éviter les traumatismes de l’isolement carcéral.
Rappelons au passage que les États-Unis abritent environ deux millions de prisonniers, soit 20% de la population carcérale mondiale. Or, près de 120 000 de ces détenus sont à l’isolement durant 22 heures par jour. Creative Acts tente donc d’utiliser la VR pour contrer les effets possibles de l’isolement, à savoir des dommages psychologiques non négligeables pouvant s’installer sur de longues durées.