On les pensait inoffensifs, voire protecteurs. Et pourtant, les nuages qui survolent les océans semblent de moins en moins capables de renvoyer la lumière solaire vers l’espace. En clair : ils laissent passer plus de chaleur, contribuant à un réchauffement accru de la planète. Un phénomène récemment mis en lumière par des chercheurs britanniques, qui soulève un paradoxe troublant : et si l’air plus propre que nous respirons aujourd’hui… favorisait indirectement le changement climatique ?
Le pouvoir réfléchissant d’une surface, autrement dit sa capacité à renvoyer les rayons du soleil porte un nom : l’albédo. Compris entre entre 0 et 100, la valeur de l’albédo défini cette capacité réfléchissante, 0 correspondant à une surface absorbant tous les rayons et 100, à une surface renvoyant tous les rayons.