Pendant longtemps, les scientifiques pensaient que seuls les Homo sapiens et les Néandertaliens étaient capables de rites funéraires et d’expressions symboliques. Pourtant, une découverte récente bouleverse cette certitude : Homo naledi, une espèce disparue au cerveau minuscule, aurait enterré ses morts et gravé des symboles sur les parois de grottes il y a 250 000 ans. Si ces hypothèses se confirment, elles remettraient en question notre vision de l’évolution humaine.
Découvert en 2013 dans le système de grottes Rising Star en Afrique du Sud, Homo naledi intrigue par son mélange surprenant de traits primitifs et modernes. Il mesurait environ 1,50 mètre, pesait 45 kilogrammes et possédait un cerveau trois fois plus petit que celui de l’Homo sapiens. Malgré cela, ses mains agiles et sa bipédie suggèrent des capacités avancées. Depuis la première découverte, plus de 1 500 ossements appartenant à plusieurs individus ont été mis au jour, faisant d’H. naledi l’une des espèces d’hominidés les mieux documentées.