Aux États-Unis, une équipe de chercheurs a mis au point un moyen permettant d’extraire de l’eau potable à partir de l’air ambiant. Le procédé intègre des hydrogels à base de biomasse obtenue à partir de déchets alimentaires, de branches mortes etc.
Par ailleurs, les hydrogels sont biodégradables et nécessiteraient très peu d’énergie pour libérer l’eau accumulée. Afin d’obtenir ces résultats, les scientifiques on eu recours à un processus d’ingénierie moléculaire. Il est ici question d’une modification moléculaire des polysaccharides naturels, afin d’améliorer leur capacité à capturer l’humidité de l’air à température ambiante.
Le dispositif s’écarte donc totalement de l’approche traditionnelle dite de « sélection et de combinaison », cette dernière nécessitant de choisir des matériaux spécifiques. Ici, n’importe quelle biomasse peut devenir un collecteur d’eau potable efficace, alors que d’autres matériaux comme la cellulose, l’amidon et le chitosane se sont également montrés pertinents durant les tests. Ainsi, cette innovation convient aux communautés hors réseau et aux opérations de secours d’urgence dans des zones isolées.