Depuis le début des années 2000, l’Inde a recours au
« profilage de la signature des oscillations électriques
cérébrales ». L’objectif ? Aider à résoudre les crimes et
autres délits. Néanmoins, cette technologie assez surprenante ne
peut constituer une preuve en soi en raison de manquements sur les
plans éthique et scientifique.
Lors d’enquêtes criminelles, la désignation d’un suspect
s’associe parfois à une absence de preuves nécessaires à son
inculpation. En Inde, un curieux dispositif est censé aider
à la résolution de certaines affaires malgré cette absence
d’évidences : le Brain Electrical Oscillation Signature profiling
(BEOS) ou « profilage de la signature des oscillations
électriques cérébrales ».
La méthode permet en théorie d’analyser plusieurs types
d’ondes cérébrales reflétant l’activation de réseaux
neuronaux en lien avec la mémoire autobiographique. Autrement dit,
s’agit de savoir si le suspect a réellement vécu le fait
qui lui est reproché. Le cas échéant, les autorités le
disculpent et le relâchent quasi automatiquement.