Et est-elle également plus susceptible de frauder le fisc ? La question de savoir si une personne qui adopte un comportement contraire à l’éthique, comme tricher à un jeu, le fait « une seule fois » parce que la situation s’y prête, ou si cette tendance à tricher est inhérente à sa personnalité, n’a pas encore été clairement tranchée par la recherche en psychologie.
L’équipe de recherche, dirigée par Isabel Thielmann de l’Institut Max Planck pour l’étude de la criminalité, de la sécurité et du droit à Fribourg, en Allemagne, a analysé les données d’un large groupe de volontaires recueillies à différents moments.
Lors de la première étape, plus de 2 900 volontaires ont rempli des questionnaires sur leur personnalité, incluant le « facteur d’ombre » (une mesure intégrative de divers traits de personnalité sombres, tels que le narcissisme, la psychopathie, l’amoralité, l’égoïsme, la cupidité, le machiavélisme, le sadisme et la méchanceté).