Pendant longtemps, le
sang menstruel a été relégué au rang de simple déchet biologique,
souvent ignoré par la médecine et la recherche. Pourtant, une
équipe de chercheurs de l’ETH Zurich vient de dévoiler une
innovation qui pourrait bien changer la donne : un dispositif
baptisé MenstruAI intégré aux serviettes hygiéniques, capable de
transformer le sang menstruel en une source
précieuse d’informations médicales, accessible en un simple clic de
smartphone.
Parmi ces biomarqueurs, on
trouve par exemple la protéine C-réactive (CRP), un indicateur
d’inflammation, l’antigène carcinoembryonnaire (ACE), fréquemment
associé à des cancers, ainsi que le CA-125, connu pour être un
marqueur lié au cancer de l’ovaire et à l’endométriose. En
exploitant ces signatures chimiques, MenstruAI ouvre une nouvelle
fenêtre sur la santé féminine, jusque-là peu explorée.