Tout commence avec le
télescope ASKAP (Australian Square Kilometer Array Pathfinder), un
radiotélescope australien conçu pour surveiller de larges portions
du ciel. En scrutant une zone située à des milliers
d’années-lumière, ASKAP capte un signal radio intense de deux
minutes, qui se répète… toutes les 44 minutes. Rien dans les
modèles astrophysiques actuels n’explique un tel comportement.
Intrigués, les astronomes
examinent ces signaux de plus près. L’équipe, dirigée par Andy
Wang, de l’université Curtin à Perth, en Australie, comprend très
vite qu’il ne s’agit ni d’un pulsar classique (qui envoie des
signaux toutes les quelques secondes), ni d’un magnétar tel qu’on
les connaît, ni d’une simple anomalie instrumentale.
Alors qu’ils cherchent à
comprendre ce qu’ils ont sous les yeux, les chercheurs découvrent
que, par un incroyable hasard, l’observatoire spatial Chandra,
spécialisé dans les rayons X, observait la même région du ciel… au
même moment.