Mais selon une nouvelle étude
archéologique publiée par l’Autorité israélienne des antiquités
(IAA), cette attribution pourrait être complètement erronée. En
s’appuyant sur des indices architecturaux et historiques, les
chercheurs avancent une hypothèse bien plus surprenante : cette
tombe monumentale pourrait en réalité être celle d’un membre de la
famille royale hérodienne, voire de Salomé, la propre sœur du roi
Hérode le Grand.
Mais comme le rappelle Vladik
Lifshits, co-auteur de l’étude avec Nir-Shimshon Paran, «
Salomé était un prénom
très courant à l’époque. Rien ne prouve qu’il s’agissait de cette
Salomé-là. »
Ce que les archéologues ont
trouvé dans la grotte dépasse de loin les attentes pour un simple
lieu de pèlerinage. Le site comprend une vaste cour à l’entrée, des
détails architecturaux raffinés, et se situe à proximité de
plusieurs villas luxueuses. Tous ces éléments indiquent qu’il
s’agissait très probablement d’une sépulture destinée à une
personne de haut rang, possiblement de sang royal.