On a retardé la mort… mais le corps n’en a rien à faire (et voici pourquoi)

Crèmes, compléments, régimes,
jeûnes, biotech anti-âge, cryothérapie, cellules souches… Le marché
mondial de l’« anti-aging » pèse des dizaines de milliards d’euros.
Et il ne cesse de croître, porté par une promesse : celle de
ralentir les effets du temps.

Mais une étude récente vient
bousculer cette croyance de manière inattendue. Oui, on meurt plus
tard. Mais non, on ne vieillit pas plus lentement. Le
vieillissement biologique, lui, continue à suivre sa propre cadence
– implacable.

En d’autres termes : est-ce
qu’on vieillit aujourd’hui moins vite qu’avant ? Ou est-ce qu’on vieillit
plus tard, tout
simplement ?

Pour cela, le chercheur a
analysé les taux de mortalité liés à l’âge – appelés « mortalité
sénescente » – en filtrant les autres causes de décès (accidents,
maladies infantiles, guerres, etc.). Il s’est basé sur un modèle
mathématique très ancien : la loi de Gompertz, formulée en 1825,
qui décrit comment le risque de décès augmente de manière
exponentielle avec l’âge.

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