Pas de manière dramatique, mais de manière lente et silencieuse. Je parle de se laisser aller. Pas un abandon complet. Pas une chute brutale. Juste… une lente négligence de soi, un effacement progressif de ce qui nous rendait vivants. On cesse, petit à petit, de faire ce qui nous faisait du bien, ce qui nous rendait pleinement nous-mêmes.
Je l’ai vu chez des voisins, d’anciens collègues, et parfois même dans le miroir. Les années passent, la vie devient chargée ou compliquée, et on échange, souvent sans s’en rendre compte, nos passions contre la routine, le confort ou de simples distractions.
Voici donc quelques habitudes que j’ai remarquées. Elles semblent anodines. Pourtant, accumulées au fil des ans, elles peuvent laisser un goût amer : celui de s’être un peu perdu.