Des chercheurs capturent un phénomène nucléaire rare après 30 ans, et les implications sont nombreuses !

La physique nucléaire
vient de franchir une étape fascinante avec la toute récente
mesure, pour la première fois depuis près de trois décennies, de la
désintégration radioactive par émission de protons d’un noyau atomique
extrêmement lourd. Cette avancée a été réalisée au Laboratoire
d’accélérateurs de l’Université de Jyväskylä, en Finlande, et
marque un tournant dans notre compréhension des limites de la
matière et des mécanismes qui régissent la stabilité des
noyaux.

La désintégration radioactive
est une caractéristique bien connue des noyaux instables, qui
tendent à retrouver un état d’équilibre en émettant diverses
particules. Parmi les processus les plus courants, on trouve la
désintégration alpha (émission d’un noyau d’hélium) ou bêta
(émission d’un électron ou positron). L’émission de protons est une
forme beaucoup plus rare et peu étudiée jusqu’à présent, surtout
pour les noyaux lourds.

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