C’est une première qui
en dit long sur ce que l’on ignore encore de l’univers. Grâce au
télescope spatial James Webb (JWST), des astronomes viennent de
détecter une molécule encore jamais observée dans l’atmosphère
d’une exoplanète : le monoxyde de silicium (SiO). Cette trouvaille
étonnante a été faite sur WASP-121b, une géante gazeuse que l’on
surnomme déjà la « planète infernale ». Voici pourquoi cette
découverte bouscule notre compréhension des mondes
extrêmes.
Résultat : cette proximité
extrême verrouille la planète par les marées. Comme la Lune avec la
Terre, un côté de WASP-121b est perpétuellement exposé à son
étoile, tandis que l’autre reste plongé dans une nuit éternelle. La
température sur la face jour ? Jusqu’à 3 000 °C, contre 1 500 °C
côté nuit. À ce niveau de chaleur, les éléments se vaporisent,
l’atmosphère devient instable, et il peut pleuvoir du fer fondu
dans des tempêtes titanesques.