Et si la forme du cerveau pouvait définir la capacité de raisonnement ?

Dernièrement, les chercheurs d’une étude menée aux
États-Unis se sont intéressés aux plis (ou sillons) du cerveau. Ces
travaux suggèrent que la variabilité de profondeur de certains de
ces plis pourrait jouer un rôle décisif dans la qualité du
raisonnement.

Il faut savoir que les sulci tertiaires apparaissent assez
tardivement pendant le développement du fœtus. De
plus, la Science en a pris connaissance assez récemment puisque les
premières cartographies cérébrales ne les mettaient pas en
évidence. Ces plis finalement assez petits ont commencé à se
montrer dans les années 1990, grâce aux progrès de
l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM).

Les chercheurs étasuniens ont formulé la théorie suivante :
lorsque les sulci tertiaires se forment, des régions du
cerveau fortement interconnectées se rapprochent. Or, il
s’agirait de régions essentielles au raisonnement (et à la
planification), notamment le cortex préfrontal latéral et le cortex
pariétal latéral. Ce fameux rapprochement permettrait ainsi de
raccourcir la longueur des fibres nerveuses et
donc, de réduire le temps que les signaux neuronaux prennent pour
circuler entre les deux zones.

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