Privé de nourriture, notre corps fait un truc inattendu (mais parfaitement logique)

“Moins on mange, moins on a
envie de manger.” Voilà une phrase qui semble contredire le bon
sens. Comment la faim pourrait-elle diminuer alors qu’on prive le corps de ce dont il a
besoin ? Et pourtant, c’est exactement ce que de nombreuses études
– et de nombreuses expériences personnelles – semblent confirmer :
après quelques jours de restriction alimentaire, l’appétit ne
grimpe pas en flèche. Il… s’apaise.

Pour comprendre ce phénomène
contre-intuitif, il faut regarder du côté de notre évolution
biologique. Car cette réponse de notre organisme n’est pas une
anomalie : c’est une adaptation, fine et ancienne, héritée d’un
monde où la nourriture était rare, incertaine et souvent
absente.

Résultat : nos corps ont
évolué non pas pour affronter l’abondance, mais pour survivre à la
privation. Nos gènes, nos hormones, nos réflexes physiologiques ont
été sélectionnés dans un environnement où la famine était plus fréquente que la
satiété.

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