La vie sur Terre, dans toute sa
diversité spectaculaire, semble parfois insaisissable. Des
minuscules bactéries aux majestueux éléphants, des profondeurs des
océans glacés aux étendues brûlantes des déserts, chaque forme de
vie semble suivre ses propres règles complexes. Pourtant, une
étude récente bouleverse cette
idée : la répartition des espèces sur notre planète pourrait en
réalité obéir à une règle simple, universelle et…
prévisible.
Des chercheurs du monde entier
ont étudié la répartition de plus de 30 000 espèces — vertébrés,
invertébrés, plantes terrestres et marines — et ont découvert un
schéma étonnamment cohérent. Où que l’on regarde, la majorité des
espèces se concentrent dans de petites zones, qualifiées de «
points chauds » de biodiversité. Ces zones agissent comme des
noyaux centraux où la vie est la plus riche, tandis que les espèces
se raréfient progressivement à mesure que l’on s’éloigne de ces
pôles.