Pour comprendre l’impact de
cette avancée, il faut d’abord saisir le talon d’Achille des
ordinateurs quantiques : les erreurs de calcul. Contrairement aux
bits classiques (0 ou 1), les qubits, unités de base du quantique,
peuvent exister dans plusieurs états superposés. Cela leur permet
des performances théoriquement décuplées… mais rend aussi leur
manipulation extrêmement instable.
Le moindre bruit, changement
de température ou perturbation électromagnétique peut faire
basculer un qubit dans un état erroné. Résultat : les calculs
deviennent rapidement imprécis, voire inutilisables. Jusqu’ici,
cette fragilité empêchait tout espoir de concevoir une machine
quantique de grande échelle fiable, autrement dit tolérante aux
pannes.
C’est là qu’intervient la
grande promesse d’IBM. Grâce aux nouveaux codes de correction LDPC
quantiques, chaque qubit logique (utilisé pour calculer) peut
désormais être protégé par un nombre beaucoup plus faible de qubits
physiques(utilisés pour sécuriser les données contre les
erreurs).