Mais ce qui semblait être un
brasier éternel pourrait bien s’éteindre. Récemment, des autorités
turkmènes ont annoncé une chute spectaculaire des émissions de gaz
du cratère, jusqu’à tripler sa réduction, confirmée par des
observations satellites. Un tournant qui pourrait changer à jamais
le destin de ce phénomène unique au monde.
L’histoire du cratère de
Darvaza reste enveloppée de mystère et de légendes. L’explication
la plus répandue raconte qu’en prospectant du gaz naturel dans les
années 1960, des ingénieurs soviétiques ont accidentellement
provoqué l’effondrement d’une mine, laissant échapper du méthane
toxique. Pour éviter une catastrophe environnementale plus grave,
ils auraient alors décidé de mettre le feu au gaz, espérant ainsi
réduire la fuite.
Cependant, certains rapports
locaux avancent une date plus tardive, situant l’incendie dans les
années 1980, allumé intentionnellement pour des raisons similaires.
National Geographic, qui s’est penché sur cette énigme, souligne
qu’aucune trace officielle ne confirme l’un ou l’autre scénario.
Quoi qu’il en soit, ce feu infernal a résisté à tous les efforts
d’extinction depuis.