Et s’il était possible d’anticiper le risque de forte tornade en observant le sommet des cumulonimbus ? Une idée originale et prometteuse. En effet, des chercheurs ont mis en évidence une corrélation notable entre la structure de l’enclume d’orages tornadiques et la puissance des vortex générés en surface. Les résultats ont été publiés dans la revue Geophysical Research Letters le 18 octobre dernier.
Les États-Unis sont le pays le plus touché au monde par les tornades de forte intensité. Étant donné les menaces très concrètes associées à ces phénomènes, les moyens de prévention et d’alerte y sont très développés. Néanmoins, avertir les populations de l’arrivée d’une tornade et de son intensité reste une tâche ardue. En effet, il s’agit de phénomènes de très petite échelle qui frappent un peu où et quand ils veulent.