Environ la moitié des Québécois ont vu leur sommeil se détériorer avec la pandémie, rapporte le Journal de Montréal. Et des experts craignent que cette mauvaise tendance perdure sur le long terme.
« Je crains que ça puisse s’ancrer », explique au Journal de Montréal le psychiatre et chercheur sur le sommeil Roger Godbout.
Si avant la pandémie, c’était plus du tiers des gens au Québec qui avaient des problèmes de sommeil, le confinement et les restrictions ont fait grimper ce nombre à plus de la moitié, selon une étude de l’Université d’Ottawa.
« Une personne sur deux, c’est énorme […]. Je ne m’attendais pas à ça. Peut-être à un appauvrissement du sommeil chez beaucoup de gens, mais pas de cette ampleur-là », explique la chercheuse Rébecca Robillard.