Dans un précédent article, nous évoquions les travaux d’une équipe de scientifiques qui démontraient la présence d’une contraction globale de la stratosphère provoquée par l’augmentation des gaz à effet de serre (GES) dans l’air. Une étude de la NASA parue dans le Journal of Atmospheric and Solar-Terrestrial Physics prolonge désormais ces résultats à la mésosphère, la couche d’atmosphère située juste au-dessus.
Comme pour la stratosphère, les calculs physiques ont anticipé cette évolution dès les années 1970 comme une réponse à changement climatique dû aux gaz à effet de serre. En effet, en retenant la chaleur dans la basse atmosphère, les GES induisent un refroidissement des niveaux supérieurs. Or, un gaz plus froid est également un gaz plus dense. Il occupe donc un volume moindre, d’où la contraction.