La foudre aurait un impact plus important sur l’atmosphère qu’estimé jusqu’à présent. En effet, une équipe de chercheurs a récemment montré que la foudre avait une influence localisée mais néanmoins notable sur la couche d’ozone. Les résultats sont présentés dans le Journal of Geophysical Research: Atmospheres.
Or, selon de récents travaux dirigés par l’Université du Colorado à Boulder (États-Unis), les décharges électriques des nuages d’orage modulent également la couche d’ozone, bouclier qui nous protège des rayons ultraviolets nocifs émis par le soleil. Le mécanisme ne dépend toutefois pas de l’élévation thermique brutale du canal de foudre mais de la précipitation d’électrons que cette dernière induit (abrégée par LEP pour l’acronyme anglais Lightning-induced Electron Precipitation).