Selon une étude récente, les femelles mammifères qui partagent leur lait maternel avec d’autres petits que les leurs bénéficient de plus d’avantages biologiques. Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ?
Le duo de scientifiques a élaboré des modèles visant à évaluer différents types d’aide parentale quant à leurs performances reproductives chez des mammifères sauvages et domestiques. Selon les résultats, l’alloallaitement (l’autre nom du partage du lait) permet une meilleure fertilité chez les femelles allaitant d’autres petits que les leurs. Or, ce bénéfice de fertilité est plus important que celui que confèrent la sélection naturelle et surtout la domestication. Concrètement, les femelles partageant leur lait ont généralement des portées plus importantes et mettent ainsi au monde davantage de petits chaque année (+20 % en moyenne).