Selon une étude récente, les probabilités que les mammifères aquatiques, comme les baleines, évoluent pour vivre à nouveau sur terre sont quasi nulles. Les chercheurs ont en effet découvert que les adaptations ayant permis à ces animaux de vivre dans l’eau ont dépassé un seuil évolutif de non-retour. Les détails de ces travaux sont publiés dans les Actes de la Royal Society B.
Il y a environ 350 à 400 millions d’années, des poissons primitifs ont émergé des eaux pour commencer à se déplacer sur la terre ferme. Au cours de cette période évolutive majeure, ces organismes ont développé des adaptations anatomiques, comme des nageoires charnues avec des os et des muscles robustes leur permettant de supporter leur poids hors de l’eau. Le processus de respiration a également subi des modifications, passant d’une respiration branchiale aquatique à une respiration à l’aide de structures pulmonaires adaptées à l’absorption de l’oxygène atmosphérique.