Cette découverte offre une solution potentiellement négligée aux problèmes de pollution atmosphérique auxquels le monde est confronté.
Les champignons mycorhiziens, qui vivent dans d’immenses réseaux souterrains présents sur tous les continents, entretiennent une relation symbiotique avec les plantes. Les plantes transforment la pollution de l’air en sucres grâce à la photosynthèse, tandis que les champignons, qui s’enchevêtrent autour des racines des plantes, se nourrissent de ces sucres. En retour, les champignons fournissent aux plantes les nutriments nécessaires à leur survie, formant ainsi une symbiose bénéfique, telle que décrite par les chercheurs de Sheffield.
Par exemple, un réseau de champignons géants dans le Michigan s’étend sur une superficie de 37 hectares, selon un rapport publié par The Hill. Cette histoire fait également remarquer que ces banques de carbone fongiques stockent chaque année 13 gigatonnes de pollution de l’air sous terre, soit une quantité presque équivalente à celle produite par la Chine annuellement.