La formation de Cantwell du Crétacé supérieur, située dans le parc national de Denali, en Alaska, était déjà connue pour avoir conservé de multiples empreintes de dinosaures. Cependant, les paléontologues sont loin d’avoir fait le tour de ce terrain en raison de sa grande étendue et de son éloignement. Récemment, une équipe est ainsi tombée sur une nouvelle piste intégrant les traces incroyablement détaillées de plusieurs espèces. Cette découverte vient de faire l’objet d’une étude.
Comme il vous arrive parfois de le faire, les dinosaures marchaient souvent sur des sols mous comme des rives de lacs ou des plages, laissant derrière eux leurs empreintes. Si les conditions étaient favorables, ces empreintes pouvaient se remplir de sédiments fins, comme du sable ou de la boue. Au fil du temps, les couches de sédiments pouvaient ensuite se superposer, exerçant alors une pression sur les sédiments inférieurs. Cette pression, associée aux minéraux présents dans les sédiments, pouvait ainsi provoquer le durcissement de ces couches, les transformant finalement en roches comme le grès.