Une étude américaine a tenté de répondre à la question suivante : quel est l’impact du télétravail sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) ? Selon les chercheurs, les résultats sont très encourageants, mais doivent être nuancés.
Les ingénieurs de l’Université de Cornell (États-Unis) qui sont à l’origine de ces travaux se sont à la fois intéressés aux salariés exclusivement en télétravail, à ceux travaillant intégralement au bureau et à ceux ayant adopté une organisation dite « hybride ». Par organisation hybride, il faut comprendre deux à quatre jours par semaine de présence en entreprise et le reste en télétravail.
L’étude révèle la présence d’une chute des émissions de GES à hauteur de 54 % concernant les télétravailleurs par rapport à ceux présents tous les jours dans leur entreprise. Cette baisse est de 29 % chez les salariés concernés par une organisation hybride.