Un constat alarmant émane du Brigham and Women’s Hospital de Boston, aux États-Unis : une véritable « épidémie » de cancers précoces semble toucher les adultes de moins de 50 ans. Cette observation perturbante, publiée dans Nature Reviews Clinical Oncology, pointe du doigt une augmentation significative de cette maladie au cours des trois dernières décennies.
L’inquiétude réside dans le fait que cette vague de cancers précoces frappe une population traditionnellement moins exposée à cette maladie. Généralement, le cancer est associé à un public de plus de 50 ans, mais depuis les années 1990, le nombre de personnes de moins de 50 ans atteintes par ce fléau ne cesse d’augmenter à l’échelle mondiale. Plus préoccupant encore, cette tendance ne montre aucun signe de ralentissement 30 ans plus tard.