L’entreprise japonaise ispace avait perdu le contact avec son petit atterrisseur lunaire quelques secondes avant qu’il touche la surface lunaire en avril dernier. Le véhicule s’était finalement écrasé au sol. La société se prépare désormais pour une nouvelle tentative. Pour l’occasion, elle a également développé un petit rover.
Ce n’était évidemment pas le premier échec du genre. Les difficultés d’alunissage sont en effet bien connues. Elles s’expliquent par la faible gravité lunaire, l’absence d’atmosphère significative, le terrain irrégulier et accidenté de la Lune, ainsi que par les perturbations potentielles des communications entre la Terre et la Lune.
Malgré cet échec, Takeshi Hakamada, le directeur général d’ispace, avait exprimé sa fierté du résultat, soulignant que les données recueillies permettront d’appliquer des leçons apprises aux missions futures. À terme, l’objectif principal de la société serait en effet de fournir des services de transport Terre-Lune, notamment pour la NASA qui ambitionne d’établir une présence durable sur le sol lunaire.