Une équipe de paléontologues décrit la découverte de plusieurs moustiques dans de l’ambre du Liban vieux de 125 millions d’années. Ils représentent une nouvelle espèce. Inattendument, les mâles semblaient avoir des rostres perçants armés de mandibules pointues et étaient probablement hématophages comme les femelles d’aujourd’hui.
Les femelles moustiques, bien connues pour leur hématophagie (se nourrir de sang), sont des insectes qui peuvent provoquer des réactions allergiques et agir comme vecteurs de divers agents pathogènes microbiens.
L’hématophagie chez les insectes, qui s’est probablement développée à partir d’une alimentation basée sur les fluides végétaux, implique l’utilisation de rostres perçants-suceurs ayant évolué pour permettre la perforation de la peau des vertébrés. Cependant, les origines de ces habitudes alimentaires restent peu claires en raison de la pauvreté des archives fossiles, en particulier pour des lignées suffisamment anciennes qui permettraient d’offrir un aperçu du contexte paléoécologique de l’émergence de l’alimentation sanguine, d’où l’intérêt de cette découverte.