La matière noire, souvent décrite comme le « poltergeist » de l’Univers, continue de défier la compréhension des scientifiques. Invisible et indétectable directement, ses effets gravitationnels sont pourtant observables sur les structures cosmiques comme les galaxies. Le mystère de cette « masse manquante » est au cœur de la cosmologie moderne, mais une nouvelle hypothèse pourrait bien révolutionner notre compréhension de ce phénomène.
Concrètement, au lieu de chercher des particules spécifiques, les chercheurs suggèrent que la solution pourrait résider dans des défauts topologiques présents dans l’Univers qui résultent des transitions de phase dans ses premiers stades. Dans le détail, un défaut topologique est une irrégularité dans la structure de l’espace-temps qui peut se former lors des transitions de phase. Pensez à une transition de phase comme à un changement d’état de la matière, par exemple, lorsque l’eau se transforme en glace. Dans l’Univers primitif, des transitions similaires ont eu lieu, changeant au passage les conditions fondamentales et créant ces défauts.