Un père assume seul l’éducation de son bébé après que sa mère ait décidé qu’elle ne voulait plus le faire

D’un coup, Evgeny est passé d’une euphorie sans borne à un tourbillon de peur et d’incertitude. Il se souvient avoir quitté l’hôpital les yeux pleins de larmes, la voix étranglée par l’angoisse. « Comment allait-il faire face à cette nouvelle réalité ? », se demandait-il. Pour Evgeny, c’était comme tomber d’un nuage à des kilomètres de hauteur pour plonger dans un océan impénétrable de questions sans réponse. Ce n’était pas juste un bouleversement ; c’était une réévaluation complète de ses attentes et de ses rêves.

Dès son retour à la maison, Evgeny s’est plongé dans des recherches acharnées sur le syndrome de Down. Il a dévoré tout ce qu’il pouvait trouver, espérant trouver des réponses et du réconfort. Ce qu’il a découvert lui a apporté une lueur d’espoir : « En Europe, les personnes avec le syndrome de Down sont bien intégrées, peuvent vivre et travailler de manière autonome. » Bien que cela ait été rassurant, la décision de prendre soin de son fils restait personnelle et n’était pas influencée par ces statistiques.

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