La découverte récente d’un nouveau type de bois par des scientifiques change notre compréhension des classifications botaniques traditionnelles. Nommé bois intermédiaire, il provient de deux espèces d’arbres : le tulipier de Virginie et le tulipier de Chine, du genre Liriodendron. Cette découverte met en lumière la complexité de la structure cellulaire du bois et suggère des implications potentiellement importantes pour la lutte contre le changement climatique grâce à ses propriétés uniques de séquestration du carbone.
Traditionnellement, les arbres sont classés en deux grandes catégories : les angiospermes, appelés familièrement feuillus, et les gymnospermes, connus sous le nom de résineux. Ces classifications ne se basent pas sur la densité du bois, mais plutôt sur la manière dont les arbres dispersent leurs graines. Les feuillus, comme les chênes et les érables, dispersent en effet leurs graines enfermées dans des fruits ou des coquilles, tandis que les résineux, tels que les conifères, laissent leurs graines exposées.