Pour la première fois en un demi-siècle, une avancée scientifique majeure promet de transformer la prise en charge des crises d’asthme et de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Des essais cliniques récents ont en effet démontré l’efficacité du benralizumab, un anticorps monoclonal, pour traiter ces maladies respiratoires souvent graves avec des résultats supérieurs aux traitements standard à base de stéroïdes. Ce progrès représente un immense espoir pour des millions de patients à travers le monde.
Si les symptômes initiaux de la BPCO peuvent ressembler à ceux de l’asthme, ils s’aggravent généralement avec le temps. Les épisodes aigus, connus sous le nom d’exacerbations, représentent un danger majeur : ils peuvent entraîner des lésions pulmonaires permanentes, nécessiter des soins intensifs et, dans de nombreux cas, s’avérer mortels. Parmi les facteurs déclencheurs de ces crises, les éosinophiles, un type de globules blancs, jouent un rôle clé en provoquant une inflammation sévère dans les poumons.